Questions fréquentes
Positionnement
L’outil PSYNUM s’adresse en priorité aux psychiatres, car il répond directement à leurs besoins d’analyse du discours, d’évaluation des processus cognitifs et émotionnels, et de suivi longitudinal des patients. Ces praticiens sont les plus aptes à percevoir la valeur ajoutée de l’analyse linguistique automatisée dans la compréhension des troubles mentaux et dans la formulation d’hypothèses cliniques.
En deuxième intention, les neurologues qui sont de plus en plus impliqués dans la détection précoce des troubles cognitifs, du déclin mnésique ou des pathologies neurodégénératives, où le langage est un marqueur sensible et souvent précoce. PSYNUM peut les aider à objectiver des altérations discursives subtiles et à compléter leurs évaluations neuropsychologiques.
Les oncologues, notamment ceux impliqués dans les soins de support, peuvent également bénéficier de l’outil dans le cadre de l’évaluation psychologique des patients atteints de cancer. L’analyse automatisée des verbatim peut contribuer à détecter des signes de détresse émotionnelle, de dépression ou d’anxiété souvent sous-estimés en pratique quotidienne.
Enfin, les nutritionnistes peuvent être intéressés par les modèles d’analyse de l’alimentation du point de vue de la santé mentale dans une optique de diététique du cerveau. L’outil est, en effet, entraîné sur des milliers de cas de troubles du comportement alimentaires et peut, de ce fait, s’avérer utile dans l’analyse du discours des personnes souffrant de ces troubles (anorexie, obésité, etc.).
Différenciation
PSYNUM n’est pas un logiciel de diagnostic automatisé ni une simple base de données symptomatologique.
C’est un assistant intelligent fondé sur le phénotypage et les classifications internationales (DSM, CIM).
Il se distingue des outils classiques par sa capacité à interpréter la structure du discours, les indices lexicaux et sémantiques, et à les relier à des dimensions psychopathologiques de manière dynamique.
Contrairement aux bases de données qui ne font que répertorier des symptômes, PSYNUM analyse le langage produit par le patient et fournit une lecture intégrée des marqueurs cognitifs, émotionnels et comportementaux.
Il ne remplace pas le diagnostic, mais éclaire le clinicien sur la cohérence, la tonalité et les schémas linguistiques sous-jacents du patient.
Bref, PSYNUM ne propose pas un diagnostic automatisé, mais une interprétation clinique fondée sur les réponses du patient. C’est un outil d’aide à la décision qui enrichit le jugement du professionnel, au lieu de le remplacer.
Utilisation
L’outil est un assistant clinique complémentaire et non un dispositif central de décision.
Il accompagne le clinicien à chaque étape du processus de prise en charge sans se substituer à son expertise.
Sa fonction première est de fournir un éclairage objectif et rapide sur la dynamique linguistique et émotionnelle du patient, à partir de ses propres mots et réponses.
En pratique, il s’intègre en amont et en aval de la consultation :
En amont, il permet une première exploration pour orienter la réflexion diagnostique ;
En aval, il offre un suivi évolutif du patient, utile pour évaluer la progression du traitement ou la rechute potentielle.
PSYNUM renforce la précision, la rigueur et la continuité de la prise en charge, tout en respectant la dimension humaine de la pratique médicale. Il est un soutien au jugement humain, jamais un substitut.
Fonctionnement
L’utilisation de PSYNUM ne modifie pas la durée habituelle d’un entretien clinique.
Le praticien conduit la séance selon sa méthodologie habituelle, puis soumet les réponses ou le verbatim du patient à l’Assistant pour analyse.
Le temps de traitement automatisé est généralement inférieur à une minute, après quoi un rapport détaillé est généré.
Dans la plupart des cas, la durée totale d’un entretien associé à l’usage de PSYNUM reste équivalente à une consultation standard, soit entre 25 et 35 minutes selon le profil du patient.
Le praticien n’a donc pas à prévoir une séance plus longue : l’outil est conçu pour s’intégrer dans le rythme habituel du cabinet ou du service hospitalier, sans alourdir la charge de travail.
Lors d’une utilisation régulière, l’analyse automatisée devient un réflexe clinique : le rapport s’ajoute au dossier du patient et peut être relu ultérieurement, ce qui libère du temps en consultation pour la relation thérapeutique plutôt que pour la prise de notes et l’analyse manuelle.
Interprétation
PSYNUM ne délivre pas un verdict figé, mais une lecture interprétative issue d’un modèle d’intelligence artificielle entraîné sur de vastes corpus cliniques.
Il fournit des scores et des indices de probabilité fondés sur son apprentissage supervisé, mais la validation clinique finale appartient toujours au professionnel.
En cas de désaccord entre l’analyse de l’outil et le jugement du praticien, ce dernier conserve l’autorité décisionnelle.
PSYNUM permet d’annoter, de corriger ou de compléter les conclusions générées, afin de maintenir la cohérence avec le contexte clinique réel.
Ces ajustements sont ensuite pris en compte par le système lors des mises à jour, renforçant ainsi la précision globale du modèle.
Cette interaction entre l’intelligence artificielle et le clinicien constitue l’un des atouts majeurs de l’outil : elle transforme le désaccord ponctuel en apprentissage collectif, tout en respectant le cadre éthique du jugement humain.
Bref, PSYNUM reste un assistant de raisonnement, pas un substitut à la compétence médicale.
Questionnaires
PSYNUM intègre deux types de modules évaluatifs complémentaires :
1. Les tests psychométriques standardisés utilisés dans la plateforme sont tous issus d’échelles reconnues et validées scientifiquement selon les standards internationaux (validité interne, cohérence, fidélité test-retest). Ils constituent le socle objectif de l’évaluation quantitative.
2. Les questionnaires phénotypiques, quant à eux, ne proviennent pas de questionnaires traditionnels, mais de modèles dérivés de l’entraînement sur des milliers d’entretiens cliniques réalisés par des professionnels de santé. Ces questionnaires reposent sur une extraction de schémas linguistiques et comportementaux observés empiriquement, traduits ensuite en dimensions phénotypiques. Ils permettent d’obtenir une lecture dynamique et contextuelle des profils des patients.
Cette double approche, à la fois psychométrique et phénotypique, distingue PSYNUM des outils classiques. Elle permet au praticien de croiser des données validées scientifiquement avec des indicateurs issus de la pratique clinique réelle, pour une analyse plus précise et plus représentative des processus psychologiques à l’œuvre.
Sources
PSYNUM repose sur un double socle de données, combinant rigueur scientifique et expérience clinique réelle.
L’outil a d’abord été entraîné sur des corpus issus de publications scientifiques internationales : articles indexés sur PubMed, résultats d’essais cliniques, manuels de référence diagnostique (DSM, CIM) et ouvrages de psychopathologie.
Ce socle garantit une base théorique solide et conforme aux standards internationaux.
À ce corpus scientifique s’ajoutent des données issues d’usages cliniques réels. Des verbatim anonymisés provenant d’entretiens hospitaliers, de consultations en milieu universitaire et de pratiques privées ont été utilisés pour un apprentissage supervisé du modèle permettent d’en affiner la sensibilité et d’en assurer la pertinence clinique.
Enfin, certains utilisateurs experts de l’outil, après consentement explicite, acceptent que les sorties de leurs analyses soient réinjectées dans le système d’apprentissage. Cette contribution volontaire enrichit le modèle sans jamais compromettre la confidentialité des données d’origine, car aucune donnée identifiable n’est partagée ni transférée.
Actualisation
PSYNUM fonctionne selon un principe d’apprentissage fédéré et décentralisé. Chaque instance de l’outil apprend localement à partir des interactions de son utilisateur, sans transfert des données brutes vers un serveur central. Seuls les paramètres d’optimisation du modèle, totalement anonymisés, peuvent être utilisés pour améliorer la performance globale du système.
Les mises à jour sont effectuées à une fréquence moyenne de quatre fois par an (une par trimestre).
Chaque mise à jour intègre des ajustements algorithmiques, des enrichissements linguistiques et des validations scientifiques supervisées par un comité de chercheurs et de cliniciens partenaires.
Avant chaque diffusion, les nouvelles versions font l’objet d’une revue méthodologique portant sur la cohérence des résultats, la stabilité des scores et la conformité éthique.
Ce processus garantit que les évolutions du modèle restent cliniquement fiables et conformes aux standards de pratique.
Confidentialité
PSYNUM applique un protocole de sécurité conforme au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) et aligné sur les lois relatives à la protection des données personnelles et médicales.
Toutes les informations sont chiffrées en transit et au repos, anonymisées avant tout traitement et jamais stockées sur aucun serveur.
L’utilisateur conserve la pleine maîtrise de ses données, qui ne peuvent être ni consultées ni exploitées sans son accord explicite.
S’il n’enregistre pas la sortie au format PDF, les résultats de l’analyse seront définitivement perdus et non récupérables.
Le système fonctionne selon un apprentissage fédéré, ce qui signifie que le modèle s’améliore sans jamais avoir accès aux données cliniques brutes.
Votre pratique reste entièrement confidentielle et sous votre contrôle total.
Adoption
Les utilisateurs de PSYNUM rapportent une adoption fluide et une intégration rapide dans leur pratique clinique.
Un psychiatre hospitalo-universitaire d’Amiens résume ainsi son expérience :
« L’outil m’a permis d’obtenir en quelques minutes une lecture structurée du discours du patient, en mettant en évidence des indices linguistiques que j’avais perçus intuitivement mais sans pouvoir les objectiver. Le gain de temps est réel et la qualité de l’analyse renforce mes hypothèses cliniques. »
Une psychologue clinicienne exerçant en libéral témoigne :
« La plateforme est intuitive et sa prise en main immédiate. Le rapport généré après chaque entretien est clair, nuancé et exploitable sans formation technique. Il me permet d’argumenter mes observations face aux familles ou aux équipes pluridisciplinaires. »
Un neurologue impliqué dans la recherche cognitive ajoute :
« L’analyse linguistique automatisée offre une aide précieuse dans la détection de troubles cognitifs subtils. L’outil m’a permis d’objectiver des micro-modifications du langage avant même l’apparition de marqueurs neuropsychologiques classiques. »
Ces retours soulignent trois points récurrents : simplicité d’usage, gain de temps et apport objectif dans la compréhension du discours clinique.
Du côté des patients, les retours sont positifs, notamment sur la transparence et la neutralité perçue de l’outil.
Les patients apprécient que leurs propos soient pris en compte de manière systématique, sans interprétation immédiate.
Un patient suivi en consultation externe résume :
« J’ai eu l’impression que mes mots étaient vraiment écoutés et analysés dans leur ensemble. L’outil donne le sentiment d’une écoute objective, sans jugement. »
Cette perception renforce la confiance et favorise une meilleure alliance thérapeutique.
Les patients comprennent que l’IA ne remplace pas le médecin mais agit comme un soutien discret à son raisonnement.
Cas d’usage
Cas 1 : Orientation diagnostique en psychiatrie
Un praticien reçoit un patient présentant des plaintes floues de fatigue et d’irritabilité. L’analyse phénotypique et linguistique réalisée par PSYNUM met en évidence un schéma récurrent de désespoir latent et de rupture de sens, orientant le psychiatre vers un épisode dépressif masqué. Cette interprétation a conduit à un diagnostic plus précoce et à une prise en charge adaptée.
Cas 2 : Suivi thérapeutique dans les troubles anxieux
Chez une patiente en thérapie cognitive, PSYNUM a permis de mesurer objectivement la diminution des marqueurs linguistiques d’anticipation négative au fil des séances. Le praticien a pu visualiser cette évolution et la présenter à la patiente, renforçant son engagement dans la thérapie.
Cas 3 : Détection cognitive en neurologie
Un neurologue utilisant l’outil dans le suivi de patients atteints de troubles légers de la mémoire a observé que l’analyse de la structure syntaxique et lexicale du discours permettait de repérer des signes de déclin avant les tests neuropsychologiques standardisés.
Ces exemples montrent que l’outil agit comme un amplificateur du raisonnement clinique, offrant une couche d’analyse linguistique impossible à produire manuellement en temps réel.
Valeur ajoutée
PSYNUM ne remplace pas l’intuition clinique d’un praticien expérimenté, mais il la systématise et la rend mesurable.
Là où le clinicien s’appuie sur son expérience, l’IA fournit une grille d’analyse reproductible, transparente et fondée sur des milliers de cas.
Elle réduit le risque de biais subjectif, détecte des régularités discursives non perceptibles à l’oreille humaine, et produit une trace exploitable pour le suivi longitudinal.
Le praticien expérimenté conserve le rôle central de décision, mais il gagne en précision, en rapidité et en objectivation.
PSYNUM devient un prolongement cognitif de son expertise, particulièrement utile dans le travail d’équipe ou la communication avec les familles et institutions.
Coût estimé
Licence individuelle praticien : 250 euros par mois, soit 3000 euros par an.
Licence institutionnelle (CHU, clinique privée, centre de recherche) : forfait annuel entre 6000 et 9000 euros selon le nombre de modèles d’analyse intégrés dans la licence.
Option « pack de groupe » (3 à 5 praticiens associés) : 100 euros par utilisateur et par mois, soit 1200 euros par an et par utilisateur.
Les licences peuvent être de 3, 6, 9 ou 12 mois, selon l’objectif visé : essai de l’outil, formation professionnelle, personnalisation du modèle, etc.
À titre indicatif, pour un psychiatre effectuant 20 consultations par semaine, l’outil représente un coût d’environ 1,2 euro par consultation, pour un bénéfice tangible en qualité, en rigueur et en crédibilité professionnelle.
